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Sauve-toi, la vie t'appelle - Boris Cyrulnik

Sauve-toi, la vie t'appelle - Boris Cyrulnik

Sauve-toi, la vie t'appelle - Boris Cyrulnik

Boris Cyrulnik, "Sauve-toi, la vie t'appelle"
Publisher: Odile Jacob | 2012 | ISBN: 2738128629 | French | PDF | 291 pages

Ce livre, Boris Cyrulnik nous le devait. « Nous », c’est-à-dire qui ? D’abord les fidèles lecteurs de ses livres précédents qui se réjouissent de retrouver, depuis une trentaine d’années, ses analyses pertinentes sur les comportements humains et, au cours de la dernière décennie, sa contribution décisive à la notion de « résilience » qu’il a contribué à familiariser.

Boris Cyrulnik n'avait pas encore raconté son passé d'enfant caché.
A 75 ans, après un parcours de vie exceptionnelle, le neuropsychiatre le plus médiatique de France, le "pape" de la résilience, a décidé de faire le récit de son drame intime.
Dans " Sauve-toi, la vie t'appelle " (Odile Jacob), il explique comment il a tourné le dos au malheur, comment l'on peut porter un traumatisme aussi lourd et arriver à recoller les morceaux.
Celui qui se croyait coupable de la mort de ses parents déportés à Auschwitz a réussi à se reconstruire, à sortir de son agonie psychique.
Son livre n'est pas une vraie autobiographie mais sa "représentation" du passé, sa reconstruction de sa mémoire.
Boris Cyrulnik est né à Bordeaux en 1937.
Bordeaux, la ville où sa mère, Nadia, a été arrêtée et déportée à Auschwitz par le convoi n° 7 du 19 juillet 1942, au départ de Drancy. Son père, Aaron, sera déporté à Auschwitz par le convoi n° 64 du 7 décembre 1943.
La famille habitait au 60 rue de la Rousselle et la veille de son arrestation, sa mère - ultime geste d'amour - confia son enfant à l'Assistance publique.
Bordeaux, la ville où il sera lui-même arrêté le 10 juillet 1944.
Bordeaux, la ville où il retourna pour la première fois en 1985.
Grâce à d'étonnants concours de circonstances, et à l'aide de personnes exceptionnelles - notamment Madeleine Farges, nommée Juste en juin 1996 -, il échappera à la déportation en s'évadant de la synagogue de Bordeaux où il était enfermé avec 227 autres Juifs. Il avait 6 ans et demi et longtemps, il fit sienne cette citation d'Élie Wiesel : « Il est interdit de me taire, il est impossible de parler. »
Aujourd'hui, près de 70 ans après, il parle !


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