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Du visage au cinéma - Jacques Aumont

Du visage au cinéma - Jacques Aumont

Du visage au cinéma - Jacques Aumont

Jacques Aumont, "Du visage au cinéma"
Publisher: Cahiers du cinéma | 1992 | ISBN: 2866421248 | French | PDF | 219 pages

Jacques Aumont s’interroge sur le rôle, suspect, qu’ont joué des arts éminemment humanistes de la représentation, dans le sentiment tout actuel d’une déréliction du visage et de l’humain.

Nous avons tous un visage, ou du moins, nous sommes tous persuadés d’en avoir un. C’est même, depuis longtemps, la plus banale et la plus simple définition de l’humain : l’homme est celui qui a un visage, et qui peut, l’offrant à autrui, communiquer, exprimer ses émotions, et aussi faire bonne figure en société. Mais nos images ? Que font-elles de ce visage que nous nous reconnaissons ? Comment se servent-elles de son humanité, ou au contraire, comment s’y prennent-elles pour s’en débarrasser ? Comment se fait-il que, depuis quelques décennies, elles semblent vouloir le maltraiter toujours plus ? En contrepoint de son texte, Jacques Aumont fait dialoguer les visages et leurs représentations à travers un montage de photos de films de Godard, Dreyer, Bergman, Bresson, Garrel, Pialat…

C’est donc le sort du visage au cinéma qui est en cause. Parce que le cinéma est le seul art nouveau qui ait accompagné tout le XX° siècle. Parce que son statut esthétique incertain, ambigu, d’art jeune, a fait du cinéma un révélateur plus sensible que d’autres. Si, après l’avoir exalté et glorifié, le cinéma s’en prend aujourd’hui au visage pour le défigurer ou le vider, c’est que ce vieil objet, le visage — et aussi, cette vieille chose, l’humanité — n’est plus tout à fait le même. En somme, l’auteur se demande comment la représentation a affecté, au plus haut point, celui de tous ses objets qu’elle a le plus chéri. La thèse de ce livre pourrait être qu'à trop se laisser dévisager, on perd la face.

Né sous le signe des poissons et celui du cheval (ce qui paraît-il est une conjonction désastreuse), Jacques Aumont a commencé par faire - par tradition familiale - des études scientifiques. Il s'est empressé de n'en rien faire ou presque, et a poursuivi sa formation au sein des «Cahiers du cinéma». Cela n'a pas toujours été facile, mais il lui en est resté la conviction qu'à partir du cinéma, on pouvait comprendre beaucoup de choses du présent (et du monde en général). Devenu finalement universitaire, il a continué de s'intéresser aux images et à leur pouvoir sur nous.


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